JO 1932 - Colonel Lesage et Taine

Cette vidéo est intéressante, car elle montre comment étaient présentés les chevaux olympiques en 1932.

On entend parfois dire : c'était plus juste avant !

Je pense que c'était très différent. Le cheval est dans une attitude très haute, beaucoup moins franchi que ce que l'on recherche maintenant. Il y a moins de rondeur, moins d'incurvation.

Remarquez la différence de fonctionnement du dos par rapport à ce que l'on voit maintenant à niveau équivalent. Bien sur le modèle du cheval est différent, mais on voit bien que les mouvements demandés ne se font pas encore avec la rigueur et la précision que l'on voit parfois actuellement.

Il semblerait que le terrain soit un rectangle, et les lettres n'existent pas encore !

La photo permet également de mieux visualiser l'attitude alors recherchée par les cavaliers.

Comments

[LHAC]

Ce n'est pas une question d'avant et d'après mais de culture et de style. Aujourd'hui, nous subissons l'influence de la Kulture ékestre allemande qui est à l'opposé de l'école française où comme
on le voit très bien sur ce petit film, toute la discipline du dressage aboutit à un ensemble, une unité où c'est l'élégance et la grâce qui sont exprimées et qui règnent. La reprise de Lesage et
Taine est un plaisir pour les yeux et les amoureux du cheval, elle n'est pas une démonstration de kontrôle du cavalier et de soumission de l'animal. La tête de Taine est portée avec une certaine
classe, on ne voit pas la tête baissée ou encapuchonnée d'un animal qu'on pourrait croire dépressif ou autiste comme c'est trop souvent le cas avec les méthodes allemandes. Si l'équitation n'est
pas une joie, et une joie bien précise, liée à la liberté, à la légèreté, à la fougue, à la fantaisie, à l'élégance, à la vitesse... à toutes ces qualités associées au cheval depuis la nuit des
temps, alors à quoi bon ? Un cheval n'est pas un panzer, c'est ce que nous disent Lesage et Taine, c'est un poème... ;-)

[lydie.k]

Je ne suis pas vraiment d'accord avec ce que vous dites. Vous avez bien sûr le droit de le penser mais l'évolution technique n'est pas forcemment au détriment du moral du cheval. Contrairement à
ce que vous pensez il y a de nombreux cavaliers de haut niveau et même des allemands : ) qui aiment leurs chevaux et cherchent leur bien être.


Comme dans chaque pays et dans chaque méthode il y a des bons et des mauvais.


D'un autre coté le cheval présenté sur cette vidéo déroule une reprise et rien ne permet de dire que le cheval est libre, ou heureux de faire ce qu'il fait, ni le contraire. Il fait son travail,
du mieux qu'il peut à la demande de son cavalier, s'il avait le choix il serait probablement dans son pré. Le bonheur du cheval est lié à son confort. Le cheval heureux monté est une notion bien
subjective dont chaque cavalier est responsable et seul juge.Si le cavalier rend ce travail confortable ce ne sera pas désagréable pour le cheval.Personne ne peut me dire si mon cheval est
heureux quand je le monte. Je sais ça parce que je le connais et que je peux vérifier la complicité qui nous unit lorsque je m'occupe de lui. La compétition au niveau Olympique implique des
contraintes sportives, en 1932 comme aujourd'hui, pour les cavaliers comme pour les chevaux, comme pour n'importe quel sportif olympique.


Un sport olympique quel qu'il soit implique une technique et cette technique évolue. Aucun, aucun sport n'est resté identique de 1932 à aujourd'hui. L'équitation comme le reste subit une
évolution, du fait notamment des recherches scientifiques en biomécanique qui permettent de mieux connaitre le fonctionnement du dos du cheval. On ne peux pas se baser uniquement sur des idées
subjectives et sur son coup d'oeil forcemment dépendant de ce que l'on connait déjà pour juger ce que l'on ne connait pas.


Si j'entends du chinois, si un chinois fait quelque chose qui me choque je peux dire " c'est nul " . si j'apprends le chinois et que je m'intéresse à leur culture et au pourquoi du comment vu de
leur coté, alors j'aurai tous les éléments pour me prononcer.